mercredi 7 mai 2008

Barcelona

L'incontournable Barcelona. La 2e plus grande ville de l'Espagne. On commençat par une balade dans le barrio Gotic, un vieux quartier médiéval. On passât rapidement par le stade et le port, qui ne sortaient pas vraiment de l'ordinaire. Par contre le Parc Gwell situé au nord de la ville et conçu par le célèbre architecte Gaudi, lui, vaut vraiment le détour. Le banc en céramique multicolore qui se va en serpentant est sans doute la partie la plus populaire. Tout un défi essayer de trouver un bout de banc libre pour prendre une photo. Les passages en colonnes de pierre diagonales sont aussi impressionnantes. À l'entré du parc, deux maisons aux toits et cheminées en céramique courbée semblent sortir tout droit d'un conte. L'oeuvre de Gaudi la plus connue reste toutefois la grandiose Sagrada Familia, cathédrale gothique, toujours inachevée. Gaudin est mort depuis plusieurs années mais sa dernière création, dite son chef d'oeuvre est toujours en construction, entourée de grues jaunes et de panneaux verts, gâchant un peu la vue. Gaudi a aussi réalisé des contrats privés en designant des maisons, notamment celles de de Casa Battlo et de la Perdera. Casa Battlo est particulièrement magique la nuit, son toit à écailles et ses murs croches prenant des teintes bleutées et vertes prenant presque vie et faisant penser à un dragon. Autre espace paraissant sortir d'un conte : l'hôpital de San Paulo, mini village de petites maisons cutes, difficile à croire que c'est un hopital. Une matinée nous sommes allés visiter des quartiers typiques avec un de nos hôtes, Subi. On passât dans la seule rue restant du ancien getto de Barcelona, gardée par des policiers. Il parait qu'avant 1992 (avant les jeux olympiques) un quartier entier était comme ça, mais il a été rasé. Il nous enmena aussi dans un marché coloré où on peut trouver de tout, même une pieuvre entière ou une pitayaja fushia.

La dernière journée nous sommes allés à Montserrat, monastère campé dans le creux de hauts récifs montagneux. L'endroit, et surtout le chemin en train pour y aller sont fabuleux. On fit une petite balade à pied autour du site. Superbe.

Durant les 4 nuits on fut accueillis par des personnes rencontrées par couchsurfing. Pipo et Subi étudient les sciences humaines à l'université. Ils hébergement souvent des couch surfer, si bien qu'ils ont un calendrier pour gérer leurs venues. Très gentils quoi qu'ils ne fassent pas beaucoup le ménage (mais bon c'est ça des gars en apart).

photos:
http://picasaweb.google.fr/IzzabelleM/Espagne_Barcelona

La Catalogne

Au début des années 1700, il y eu une guerre de sucession afin de déterminer quelle dynastie allait succéder à la dernière sans héritier. L'Espagne supportait la famille d'un certain roi de France tandis que la Catalogne prenait pour le neveu du roi en place. L'Espagne, aux armées plus puissantes, l'emporta et prit Barcelone en 1714. La Catalogne sort brisée et soumise de cette épreuve. (Chose étrange, cette défaite est à l'origine de la fête national de la Catalogne, célébrée le 11 septembre.) Il faut attendre plus d'un siècle pour voir la Catalogne renaître. Elle s'industrialise rapidement au XIXe siècle et obtient un statut d'autonomie en 1932.
plus de détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Succession_d


Franco arriva au pouvoir en 1939 et y resta jusqu'à sa mort en 1975. Durant la 2e guerre mondiale, Franco signa un accord de neutralité avec Hitler. L'Espagne, ayant promis de ne pas intervenir, ne prit donc pas part à la guerre (... mais bon, ne part lui nuire fut l'aider). Pendant le règne de Franco, dans tout l'Espagne il était interdit de parler une autre langue que le castellano. Les familles continuèrent malgré l'interdiction à parler catalan chez elles, toutefois dans la rue et les écoles on entendait que du castellano. Franco changea tous les noms des rues en castellano. Les petits enfants se faisaient questionner par leur professeur quelle langue ils parlaient à la maison et si ils répondaient catalan, la police débarquait chez leur parents pour les battre. Lorsque Franco mourut en 1975, la démocratie apparut pour la première fois en Espagne et la Catalogne put se remettre à parler catalan sans craintes. Les noms des rues changèrent graduellement au catalan.

Aujourd'hui la majeure toutes les affiches sont généralement écrites en catalan, toutefois il n`y a pas de loi concernant l'affichage. Dans les écoles, l'enseignement primaire et secondaire est donné en catalan mais à l'université, le choix de la langue (catalan ou castellano) est laissé au professeur. La Catalogne possède son propre drapeau. Elle englobe 4 régions: Barcelona, Girona, Lleida et Tarragona. 7 millions de personne habitent en Catalogne.

Les Catalans ne se considèrent pas comme des Espagnols. Ils organisent des manifestations pour l'indépendance de la Catalogne. La Catalogne possède même son propre parlement. Même s'ils sont très nombreux à désirer la séparation, ils ne peuvent pas faire de référendum puisque la constitution espagnole l'interdit. Oui, incroyable. Ça fait réfléchir et apprécier la situation du Québec dans le Canada. Droit à faire un référendum. Droit à l'enseignement unilingue en français. La loi 101. C'est déjà beaucoup plus que ce que les catalans ont.

La langue

Les espagnols voient le catalan comme un dialecte d'espagnol. Les catalans disent que c'est une langue en tant que telle, une variation du latin (au même titre que le français, l'italien, le portugais et l'espagnol). Je n'ai pas étudié le catalan en profondeur mais j'ai oberservé et analysé rapidement les afficher que j'ai vues. Les "ch" sont changés en "x" ("xocolate"). Les "dad"en "tat" ("ciutat", "universitat"). Les "ión" en "ó" ("traducció"). Certains mots viennent directement du français ("prendre", "cent", "sang", "concert").

En savoir plus sur la Catalogne:

Cadaquès et Roses

Cadaquès est une petite ville située sur la Costa Brava, au bord de la Méditerranée. Cadaquès est charmante, avec ses petites maisons blanches, ses rues pavées et son eau cristalline. Sur la recommandation d'une touriste belge rencontrée au Maroc, on fit le tour en bateau entre Cadaquès et Roses. Une belle balade passant près des falaises bordées de grottes que si un jour je reviens ici, j'irai explorer en kayak. Le chemin en bateau fut tout de même agréable, surtout que le capitaine avait choisit un album de salsa de Gloria Estefan comme trame sonore.

On arriva à Roses, et je compris ce que j'avais entendu dire à propros de la Costa Brava un peu trop bétonnée. Des hauts condos gris partout, des hotels, des restaurants... On se trouva malgré tout un coin calme ou se faire dorer une partie de l'après-midi après que je me sois achetée 3 paires de sandales. Mon ami Alexandre appréciait particulièrement la plage européene, où les filles se font bronzer et jouent aux cartes les seins nus... (désolée messieux j'ai pas de photos).

mardi 6 mai 2008

Corrida de toros

Les corridas de taureaux se déroulent habituellement à chaque dimanche (à Seville), à la plaza de toros de la ville. Certains espagnols y assistent avec joie mais un grand nombre de personnes sont contre ces corridas. J'y suis allée par curiosité, afin de savoir comment ça se déroulait. Mais finalement je me sentit mal de contempler ce spectacle lors duquel on tue par plaisir, alors je suis sortie avant la fin.

Le déroulement. Les personnes costumées font leur entrée, ponctuée par la musique de l'orchestre. Le toreador à la cape rose prendre place en face de la porte par laquelle sortira la bête et attend. Le taureau sort en flèche et se jette sur l'homme qui l'évite avec sa cape. L'animal est si enragé qu'il se met à foncer dans tous les coins de l'arène avec ses cornes. D'autres toreadors arrivent et l'agacent, puis vont se cacher derrière les panneaux de métal. Un cavalier fait son entrée sur des sons de trompette, son cheval portant une armure rembourrée. Celui-ci se place près du taurequ et le pique en lui enfonçant une lance pointue dans le dos, afin de l'affaiblir. Le taureau fonce de toutes ses forces dans le cheval pour se défendre. La monture n'a pas conscience de ce qui se passe puisqu'elle a les yeux couverts. Le cavalier aussi est protégé, ses pieds dans un boitier de métal. Le cheval repart sur des sons de trompette. Le toreador principal et 4 autres réapparaissent et piquent tour à tour des petites lances colorées dans la bête qui demeureront attachées sur celle-ci. Le combat me parait injuste; ils sont 6 autour de lui, ils l'affaiblissent petit à petit et n'hésitent pas à fuir et à aller se cacher. C'est comme regarder un match en sachant d'avance qui va gagner. Si au moins ils en épargnaient un de temps en temps. Mais non, inévitablement le taureau meurt à chaque fois. Le seul suspense étant si le matador résussira à faire beaucoup de passe et à "bien tuer" l'animal. Le matador réapparait, cette fois-ci avec une cape rouge. Il provoque la bête et la fait tournoyer autour de lui pendant que l'orchestre joue. Lorsqu'il réussit bien son jeu, la foule lance des Olé! Ensuite vient le temps d'abréger ses souffrances en lui enfonçant presque complètement une épée dans le dos. Cette partie est particulièrement difficile à regarder lorsqu'il rate son coup. Lorsque le taureau s'écroule on lui donne un rapide coup de couteau dans la tête, pour s'assurer qu'il soit mort. Un attelage de 3 chevaux arrive, on attache la bête et on la traîne en lui faisant faire le tour de l'arène. La musique finale joue pendant que des hommes courent à côté du taureau vaincu, faisant claquer des fouets.

Si le toreador a bien performé, la foule se lève et fait tournoyer des mouchoirs blancs dans les airs. L'homme fait alors le tour de l'arène en remerciant le public qui lui jette des fleurs ou leur chapeau. Relativement à la satisfaction du public, le toréador reçoit un prix. Le 3e étant une oreille dela bête. Le 2e prix, deux oreilles. Le 1er prix, la queue. Lorsqu'un toreador performe de manière exceptionnelle plusieurs fois de suite, la foule le soulève et le porte jusqu'à l'hôtel de ville.

Beaucoup d'espagnols n'aiment pas ces torridas, n'y assistent pas et souhaitent les voir disparaître. Les taureaux sont traités de façon ignoble afin qu'ils soient enragés à leur arrivée dans l'arène où on les tue simplement pour le plaisir de tuer. On m'a dit que s'il n'y avait pas les corridas, cette race de taureau aurait disparue puisque sa viande est dure. On m'a aussi dit que la viande de ceux qui sont tués, quoi que dure, est vendue par la suite. Quoi qu'il en soit reste que ça ne nous donne pas le droit de les maltraiter de la sorte. Il arrive que des personnes viennent manifester leur désaccord avant le début de la corrida. Un parti politique Anti-Taurino a même été créé, leur seul programme étant de supprimer ces corridas, acte gratuit de cruauté envers les animaux. Je me suis sentie mal d'y assister, chose certaine je n'y retournerai pas..

Si vous êtes curieux, voici l'arrivée du taureau

Figueres

La principale attraction à Figueras est le musée de Dali. (..auquel on peut entrer après 1h d'attente). Je connaissais un peu le style de Dali, entre autres par les montres molles et les éléphants à longue pattes mais je ne m'attendais pas à découvrir des oeuvres si variées. Non seulement des peintures mais aussi des dessins, des sculptures, des installations, des bijoux. Non seulement du surréalisme mais aussi du cubisme, du futuriste et de l'impressioniste. Dali est passionné par sa feme russe Gala, sa muse, qui est représenté dans plusieurs oeuvres. Dali maitrise à la perfection le corps humain qu'il tord dans tous ses sens si bien que quelquefois son style devient terrifiant, les os sortant, les personnages tordus. Alexandre était dégouté, moi je reconnaissait qu'au moins l'oeuvre provoquait une émotion, était créative et surtout bien exécutée (particulièrement au niveau des dessins aux traits hyper précis). Il se moque de certaines choses controversées telles que la religion et les toreadors. Parmi les oeuvres intéressantes: Le visage de femme formé de deux cadres et d'un sofa. La salle de bain au plafond. Les toiles changeant selon l'angles depuis lesquel elles sont observées. Les dessins déformés puis reformés par la vue sur une bouteille. La peinture réválant un autre sujet lorsqu'elle est vue de loin. Le lit aux pattes de monstre. Sur un plafond, deux personnes vues du dessous, semblant tenir le ciel.


Photos ici:
http://picasaweb.google.fr/IzzabelleM/Espagne_FigueresCadaques/

Girona

On prit un vol sur Ryanair (http://www.ryanair.com/) entre Granada et Girona. Un vol à 0$! (..mais bon après taxes le total fût 28 euros). Rynair offre des vols super économiques à travers l'Europe (je ferai Girona-Paris le 8 avec eux). Le court vol nous permit de contempler un magnifique coucher de soleil. Un son de trompette retentit lorsque l'avion atterit avec 20 minutes d'avance, accompagné d'un "Another flight on time!" qui nous fit bien rire. On pris le bus vers la ville plus tôt que prévu et on arriva juste à temps pour l'auberge à 15 euros qu'on avait réservée.

Outre être la plaque tournante de Rynair en Espagne, Girona contient des fortifications médiévales intéressantes. Alexandre, historien et amateur de films médiévaux, capotait litéralement. C'est vrai que la muraille était intéressante, haute, infranchissable. avec ses meutrières pour les archers et les fusils.

dimanche 4 mai 2008

Sevilla

On a adoré Séville. Surtout à cause de nos hôtes extraordinaires, Antonio et ses parents. Durant ces 5 jours et 4 nuits il firent tout pour que notre séjour soit des plus agréables. Antonio nous accompagnat partout pour nous faire visiter sa ville, nous expliquant l'histoire ou la signification de chaque monument, nous invitant à souper avec ses amis, nous emmenant partout avec la voiture. Chez lui on avait notre propre chambre, on avait accès à internet et on mangeait les bons repas de sa maman. Comme si on était à la maison.

Seville est la 4e plusgrosse ville d'Espagne (après Madrid, Barcelone et Valence). Elle compte environ 800 000 habitants mais pourtant garde le charme d'une petite ville par sa propreté, ses petites rues, ses fontaines et ses plazas fleuries. Afin de libérer le centre ville du traffic, un tramway a été construit il y a 2 ans, le transformant en un endroit accessible seulement aux piétons. La municipalité manifeste son esprit vert en mettant à la disposition des citoyens des parcs à vélos un peu partout à travers la ville. Des systèmes électroniques installés sur les vélos et racks débitent automatiquement le temps utilisé à votre abonnement. Ingénieux.

À notre arrivée on allât prendre un verre à côté du pont Isabel, conçu par le même architecque que la tour Effiel. Les jours suivants on visita la cathédrale gothique, renfermant les restes de Christophe Colomb et dont la tour offre un point de vue sur la ville entíère. On se promenât dans le ultra romantique barrio de Santa Cruz. Murs blancs, jaunes et petits balcons fleuris. Antonio nous fit aussi découvrir la très intéressante plaza de España dont le super panorama fut utilisé entres autres pour le film de Star Wars episode 2. Bâtie en 1929 et étrangement semi-abandonné, le batiment aux allures de palais abrite aujourdhui des bureaux administratifs de la ville. Sur les murs longeant la plaza, des murales peintes sur la céramique présentent des scènes historiques de chacune des 50 provinces espagnoles. Une carte située en dessous de chaque dessin aide à situer la province. En face de la plaza se trouvent de magnifiques jardins publics aux chemins fleuris s'entrecroisant. Un lieu de jogging rêvé. En fin de journée trois étudiants faisant un vidéo sur les changements climatiques vinrent m'interroger, je m'en sortie assez bien (je crois..). La dernière journée, nous sommes allés visiter des ruines romaines à l'impressionant colisée. On se promenait dans les tunnels bordant l'arène en imaginant comment se sentaient les combattant avant d'entrer dans l'arène...spécial.

Le séjour fut si agréable qu'on avait vraiment de la peine à quitter notre nouvel ami. Ses parents nous invitèrent à revenir quand on veut. Chose certaines on gardera contact.

Toutes les photos ici:
http://picasaweb.google.fr/IzzabelleM/Espagne_CordobaSevilla/