mercredi 30 avril 2008

Bouffe espagnole

Les tapas sont des bouchées accompagnant une boisson. Elles viennent du terme tapar (couvrir) . À lorigine cetait des bouts de pain utilisés pour couvrir la bière afin de la protéger des moustiques. Aujourdhui la tapa peut être nimporte quoi : du pain avec fromage et ou jambon, petite brochette, gaspacho aux tomates, torta de patata, mini hamburger... Ils sont servis gratuitement avec toute consommation à Granada, mais dans beaucoup dautres endroits ils faut payer.

La torta de patatas est une omelette consiatante avec beaucoup de patates et de fromage. Bon. La paella est composée de riz, de légumes (tomates, oignons, piment) et de viande (poulet, porc, boeuf, crevettes). Excellent.


Les churros de chocolate sont des biegnets frits, vides au centre, assez huileux, en forme de tubes, que l'on plonge dans une tasse remplie de chocolat. Très (pour ne pas dire trop) riche.

Le vin ne coute presque rien ici. 0.94 euros la bouteille. Et même à ce prix il est très bon. On l'utilise pour la sangria (vin, sprite, fruits et jus) et le tinto de verano (vin sprite).

Pas du tout espagnol, les restos chinois servent des repas complets aux prix les plus bas. On y a eu souvent recours (à Granada ont est allés 3 fois en 3 jours!)

mardi 29 avril 2008

L'accent d'Andalousie et l'espagnol d'Espagne

L'accent d'Andalousie est particulier et peut sembler difficile à comprendre quelquefois, surtout pour une personne débutante en espagnol (tel mon ami Alexandre). D'abord les "c" et les "z" sont changées en "th" prononcés sur le bout de la langue ("corathhhon" au lieu de "corasson"). Bien souvent des lettres disparaissent des mots ex: "Cansado" devient "Casao". Par contre, au moins le "ll" est toujours prononcé de la même façon, soit "y" (en Ecuador certains disaient "dj", comme "djave" au lieu de "yave").

En Espagne le "vosotros" est utilisé pour parler à plusieurs personnes de manière informelle. (En Ecuador, on utilise seulement le "ustedes"). Chose un peu étrange, il arrive que le "Ustedes" soit conjugué au "vosotros" ("Ustedes hacéis"). Les Espagnols utilisent très souvent "Vale?" pour demander si "C'est bon?" (moi je dis plutôt "Bueno?"). On m'a aussi dit qu'il y a des mots que j'utilise ("boleto", "manejar") qui ne font pas partie du vocabulaire courant d'ici et qui viennent directement d'Amérique du Sud.

lundi 28 avril 2008

Flamenco et Sevillana

Flamenco
Le flamenco est une danse d'origine gitane. Les gitans habitent la plupart l'Andalousie mais il y a aussi une grande population près de Barcelone. Le flamenco a connu une recrudescence de popularité ces dernières annés, surtout auprès des filles dites hippies. Le flamenco n'est pas une danse sociale, mais plutôt une danse pour se donner en spectacle (et quand on se donne en spectacle, mieux vaut être bonne). Dans les cuevas (caves) de Granada, il s'agit la plupart du temps de fille dansant seule, accompagnée d'un guitariste. Sur une chorégraphie, il se danse aussi en groupe, soit plusieurs filles ensembles, soit plusieurs couple ensembles. Lorsque le spectacle est improvisé, c'est plutôt la danseuse que le musiciens qui dicte le rythme. La danseuse qui le fait avec ses jeux de pieds. Toc toc...... toc o toc toc toc. Ceux-ci retentissent avec bruit sur le sol puisqu'ils sont cloutés. La danseuse utilise beaucoup de mouvement de mains, de jeux de pieds et donne un spectacle à saveur dramatique. Elle se laisse porter par la musique et les paroles du musiciens, si bien qu'elle semble parfois en transe.

Le spectacle que j'ai vu:
http://www.youtube.com/watch?v=bFPDcSTGTok
(la cousine d'Alexandre étant en haut à droite on l'a rencontrée tout de suite après le spectacle)

Autres exemples de chorégraphies:
http://www.youtube.com/watch?v=LIG0r0CCBBw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=vjeMg1C-Nv4


Sevillana
La sevillana est la danse traditionnelle, folklorique de Séville, dérivée du flamenco. Elle se danse en couple ou à plusieurs couple. " La sévillane est la danse même de la séduction : la femme avance, puis se dérobe, elle aguiche d'un pli relevé de sa jupe. Les corps se frôlent, ne se rencontrent pas ; ce sont les yeux qui jouent, les regards plantés l'un dans l'autre, et c'est seulement dans le dernier geste du bien parado qu'enfin la femme s'abandonne dans les bras de son danseur. " (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sevillana)

Lors des féria de 2007 Séville:
http://www.youtube.com/watch?v=84qdRkWWX9k


...et la salsa?
Comme partout à travers le monde, on peut trouver des endroits où danser la salsa, quoi que ce ne soit pas la norme ici (donc la majeure partie des personnes ne savent pas danser). A Granada on est allé une soirée au Salsero Mayor, ou jài passé la nuit à danser avec un Péruvien de Cusco pendant qu'Alexandre dansait avec une scandinave blonde.... le fun :) mais je m'ennuis quand même beaucoup du Cactus montréalais.

Cordoba

Arrivée en bus à Cordoba mais on doit attendre pendant 1h30 que l'office de tourisme ouvre (encore la siesta..). À l'Office on tombe sur 2 canadiens anglais et on décide de se chercher un hostal ensembles. Donald et Jen sont en Espagne pour 2 semaines, lui du N.B. et elle de B.C. Don parle aussi francais, mais avec un tel accent qu'on a de la difficulté à comprendre; mais bon c'est le fun de voir que nos expressions (embarquer, char, blonde, chum..) sont utilisées par quelqu'un vivant dans une autre province. Par contre Jen ne parle pas du tout francais alors je deviens la traductrice du groupe, traduisant tout d'español à english. Il fait très chaud à Cordoba et marcher avec les sacs devient embêtant, surtout que chaque hostal qu'on visite affiche complet. On tombe finalement sur un miracle, 2 chambres à 50 euros chacune (75$), une étant ultra grande avec une méga salle de bain et une terrasse de rêve, jackpot! On laisse nos choses et on va se balader dans les petites rues cutes et manger des tapas pour souper. On jase on boit, et que c'est le fun des rencontre comme ça! Jen et moi allons jeter un coup d'oeil sur le pont romain la nuit pendant que les gars boivent sur la terrasse.

Le lendemain on va visiter la Mezquita située à 2 pas de notre hôtel. Mosquée bâtie sur les reste d'une ancienne cathédrable abritant maintenant une nouvelle cathédrale, la Mezquita (petite Mosquée) est doté d'une histoire et d'une architecture richissime, à la fois arabe et espagnole. Certaines parties gravés dans la pierre datent du 3e siècle, d'autres du 7e et d'autres du 16e. Les dizaines d'arches blanches et rouges ornant le haut des pièces donnent un style incroyable. Des portes musulmanes cotoient des peintures chrétiennes. On découvre une certaine pièce où il y a des peintures partout, même sur les arches, ont est ébahis. C'est tellement grandiose, il y a tellement de photos à prendre. On y perdit nos amis qui nous laissèrent heureusement une note à l'hôtel.

dimanche 27 avril 2008

Environs de Granada

Sierra Huetor
Le chemin en bus de Granada à Viznar nous permet d'observer une dizaine d'éolinennes gigantesques assez impressionnantes. On arrive et on monte à pieds jusqu'au Centro de Visitantes ; le point de vue que le centre offre sur la Sierra Nevada est à couper le souffle. Les montagnes blanches (il a neigé là haut en début de semaine) sont si haute qu'elles ont l'ait irréelles ; on dirait qu'elles flottent. Avec la vallé et le pont arché la vue est vraiment superbe. On continua notre chemin et on passàt l'après-midi à se promener dans les sentiers, pas trop bien balisés offrant diverses vues des environs. On explora rapidement une grotte (dont l'entrée était théoriquement interdite).

La Alpujarra
On descendit à Lanjaron, se disant la porte de la Alpujarra (vallée de villages blancs). Alex voulait aller voir les bains thermaux, qui finalement se révéla être un centre de spa pour retraités fortunés, alors on oublia. Le plant était d'attendre 3h le bus suivant vers Bubion, autre village. On se promena et on monta voir le château (dont l'accès était encore théoriquement interdit). Une autre belle vue sur les montagnes. De très grandes guêpes se promenaient sur les fleurs mauves. Une encore plus grosse apparait. Elle est vraiment gigantesque celle-là. Elle vole vite d'une fleur à l'autre, bat très vite des ailes. ...Mais c'est un oiseau ça! J'avais jamai vu de colibri si minuscule. On revint au village prendre le bus... qui nous passât dans la face! Il parait que l'arrêt était en haut de la côte, pourtant on était bien descendus ici il y a quelques heures, en allant dans la même direction. Heureusement que le village était joli à visiter avec ses murs blancs ornés de géraniums.

Guejar Sierra
La route lorsqu'on arrive en bus vers le village est superbe car elle passe à côté des Canales (barrage et canaux artificiels). On arrive à Guejar Sierra puis on marche et marche. On suit le sendero de las Estrellas qui passe dans des tunnels creusés dans les montagnes. On arrive à un endroit ou l'on marche entre deux grandes montagnes. Le chemin longe la rivière et offre une vue sur les ponts archés de la route passant l'autre côté de la rivière. On croise un troupequ de moutons gardés par 3 chiens dont un super enjoué qui vient nous voir. On les observe surveiller leurs moutons, ils sont vraiment intelligents, les suivant et aboyant pour leur montrer le chemin. On marche beaucoup le reste de l'après-midi, non seulement pour la rando dans les montagnes mais aussi pour retourner jusqu'au village. (Mais bon c'est rien à côté de ce que Alexandre veut entreprendre ; après notre voyage il va remonter et faire le chemin de Compostelle... 5 semaines de marche!)

photos ici:
http://picasaweb.google.fr/IzzabelleM/Espagne_GranadaRando

Retour au mode de vie occidental

Je suis encore en voyage mais pourtant je me sens déjà a moitié de retour chez moi. Je peux boire l'eau. Il y a des tonnes de papier de toilette et de l'eau chaude à la salle de bain. Et surtout, je me fonds dans la masse. Il y a plusieurs Focus exactement comme la mienne dans les rues ; vraiment, j'en vois 10 par jour, hatchback grise! En plus je comprends parfaitement la langue et tout ce qui se dit autour de moi.

Par contre, ici les prix sont beaucoup plus élevés, environ 3 fois plus cher. On oublie le taxi pour se déplacer, trop cher. Il y a de bons réseaux de bus et de train entre les villes mais aussitôt qu'on veut aller un peu plus loin dans les coins reculés, les bus se font rares ou inexistants (les personnes habitants ces endroits possèdant généralement une voiture). Et bien sur, ici on ne peut pas embarquer ou débarquer n'importe ou, on doit absolument le faire aux arrêts ou alors à la station si le bus est interurbain, tandis que en Amerique du Sud et en Afrique je pouvais monter et descendre ou bon me semblais, à n'importe quel moment. On a aussi gardé l'habitude de traverser les rues en plein milieu et des que la voie est libre.

La présence de certaines personne vient renforcir mon impression d'être dans un pays 'riche'. Les africains se pointant soudainement dans les restos, bars et terrasses, vendant des cd, dvd ou ceintures. Vous vous souvenez de ce message à propos de l'immigration clandestine sur mon blog du Sénégal? (http://isabelleausenegal.blogspot.com/2008/01/partir.html) Eh bien ce sont souvent eux, ayant survécu au terrible voyage en pirogue, essayant de gagner leur vie sans papiers, loin de leur famille. La cousine d'Alexandre m'a dit qu'à Madrid c'était un des pires endroits, ou ils sont traqués comme des chiens, les policiers s'amusant à faire retentir leur sirène pour les voir déguerpir. Ca me brise le coeur de les voir ainsi, surtout après avoir vécu au Sénégal et connu leur désespoir. Donc j'hésite pas à leur acheter un dvd lorsque je les vois, question de pratiquer mon wolof et de les aider un peu...